Il m'est arrivée à deux reprises alors que je finissais les cadeaux de noel, d'avoir les larmes aux yeux dans certains rayons.
Je ne comprenais pas pourquoi et je pensais alors que c'était trop proche du curetage et que j'avais juste un peu de mal.
Maintenant que ca fait un mois tout juste, je crois que j'ai compris :
Pendant toutes ces années de traitements, je me suis interdit certains rayons pour ne pas me faire souffrir d'avantage. Puis avec ce début de grossesse, même si je n'y suis jamais allée, dans ma tête je me suis autorisée les rayons layette, les magasins de jouets, les magasins de vetements, je me suis imaginée dedans, j'ai fais des projets d'achats ...
Et aujourd'hui de nouveau l'interdiction!
On me reprend quelque chose auquel j'ai eu droit au moins par la pensée pendant quelques mois. Et j'ai encore du mal !
samedi 12 janvier 2008
Il est interdit d'interdire !
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Les mofs
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2 commentaires:
Quelques temps avant la 1ère, de passage dans un magasin spécialisé pour enfants (cadeau de naissance oblige), j'ai même poussé le vice (ou l'optimisme) à repartir avec leur catalogue ! Et à rêver devant les poussettes de compétition et autres tables à langer. Depuis je fuis ces magasins...
On va croiser les doigts, implorer la cigigne et autre fée, pour pouvoir y retourner avant l'arrivée du printemps ?
Pareil pour moi Fafa,
Le fait juste d'apercevoir les rayons bébé dans les grands magasins me fait un coup au coeur à chaque fois et je m'interdis d'y approcher pour éviter de souffrir.
Quelques fois (super rarement), quand je pense aller mieux, je traverse le rayon, victorieuse, en me disant un jour, je le dévaliserai et j'ai même envie de commencer à acheter un doudou ou un bavoir pour concrétiser mon rêve ... mais bon, je reviens vite à la réalité en me disant que ce n'est pas la peine car k'attente est encore peut-être très longue...
J'ai toujours au fond d'un tiroir le biberon que j'avais acheté pour annoncer la grande nouvelle à mon mari ...c'était il y a 3 ans et 3 FC.
Courage Fafa, moi aussi en ce moment, j'ai le moral dans les chaussettes, je pense que c'est le contre-coup, les nerfs lâchent.
Je t'embrasse fort.
Sdrine.
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