L'entrée en PMA

Les travaux s'éternisent alors nous prenons patience et puis on se dit que ça va bien finir par 'marcher', pourquoi pas nous?
Chaque mois, j'écoute mon corps, attentive aux signes, chaque mois l'espoir est là et puis la déception, les larmes, la tristesse et puis un nouveau cycle commence, et l'espoir revient.

Le 14 février 2006, nous trinquons à nous 2 et à notre 'petit nous' qui se fait attendre. La discussion tourne autour de nos essais bébés et puis très vite nous prenons la décision de consulter, bien sur c'est pour nous rassurer car nous pensons n'avoir aucun problème.

Le 13 avril 2006, à 16h30, je ressors du rendez vous avec une série d'ordonnances pour prise de sang, échographie, hystérographie, test de huner ... autant de mots qui ne veulent rien dire pour nous, et inconsciemment nous rentrons en PMA.

Le 22 juin 2006, comme tous mes résultats sont corrects, les recherches sont orientées vers mon homme qui fait son premier spermogramme : résultat moyen mais une IAC (insémination artificielle conjoint) est envisagée en juillet.

Une semaine plus tard, nouveau spermogramme, résultats moins bon que le premier, la IAC est annulée.
C'est le début des mauvaises nouvelles et de notre prise de conscience qu'il va falloir se battre, qu'il va nous falloir de l'aide pour que le 'mélange de nous' puisse grandir dans mon ventre.
L'été passe, les examens continuent et nous gardons espoir de le faire naturellement ce bébé, mais très vite on nous propose l'ISCI, notre seule issue.