mardi 26 juin 2007

On tourne la page !

Mercredi 20 juin = J1 la boucle est bouclée

On essaie de tourner la page, il faut faire le break pdt l'été ... facile à dire ... pas facile à faire et encore heureusement c'est l'été, donc les vacances, les soirées dehors, les repas entre copains, le soleil, la piscine, les calins, les peaux bronzées, la mer et puis il y a le boulot ....

Il faut essayer de ne plus être à coté de son propre corps à regarder défiler les jours et redevenir acteur de sa propre vie mais c'est dur dur.
Aujourd'hui encore alors que mon homme me 'cadote' d'une série de concerts, le dernier étant le 19 octobre il me dit pourvu que ca ne tombe pas le jour ou la veille de la ponction ... et pourtant il faut continuer à vivre sinon c'est à devenir fous !!!

Mais allez ca va passer vite, l'été passe toujours trop vite

De juin il ne reste qu'une bouchée
Juillet et ces grands jours vont arriver
En aout tout est calme car les copains sont partis
En septembre c'est nous qui seront à Bastia Bonifaccio et Calvi
YOUPI!!!!!

vendredi 8 juin 2007

La suite des mauvaises nouvelles ...

Ce matin, il est 6h30 j'ouvre les yeux, ca y est on est vendredi ...
Je sais que la matinée va être horrible, les derniers moments sont les plus difficiles. Le labo ouvre à 9h00, le secrétariat des gygys aussi, je sais que je n'aurais pas de nouvelles avant.

J'essaye de me rendormir en vain, à 9h00 je tiens plus, je sais que le téléphone peut sonner d'un instant à l'autre.
9h05, je décide de faire des sudokus pour faire passer le temps ...
9h08, je retourne faire pipi
9h10, je vais boire un verre d'eau
9h11, je vérifie que le téléphone est bien raccroché
9h15, je fais sonner mon portable avec mon fixe, tout marche!
9h20, j'ai fini mon premier sudoku, je me motive pour le second
9h25, une voiture ralentie, je saute près de la fenêtre ... comme si le personnel du labo allait venir chez moi, pfffff
9h28, re pipi
9h30, premières larmes, j'en peux plus
9h31, résolution, je fini mon sudoku et je tel
9h40, ca y est fini
9h42, dernier pipi
9h44, allez j'attends que 45 tourne
9h45, je compose le numéro ...

La secrétaire me dit de patienter une minute, elle me reprend de suite ... je comprends, elle part s'isoler dans le petit bureau, quelque chose se passe mal ...
Elle me dit que sur les 4 injectés, 3 ont cessé leur developpement, 1 seul à passé la nuit mais il n'est pas parfait. Le labo et ma gygy ont décidé de le pousser à J3. Il peut rattraper son retard et donc en fonction de son évolution on envisagera le transfert ou pas samedi.

Ma gygy m'a clairement fait dire que de griller une tentative pour un embryon pas au top est ce que ca vaut vraiment le coup?
C'est la toute la question si bien sur il évolue jusqu'à demain.

Je crois que le plus dur c'est de ne pas décider, ni elle, ni eux, ni nous, mais toi petit être si fragile et si costaud à la fois ...
Aujourd'hui je ne sais plus quoi souhaiter, je voudrais que tu te développe uniquement si tu reste 9 mois en moi, mais on ne fait pas de pacte avec la nature !
Et si tu dois t'en aller part cette nuit, part mon petit et laisse nous la chance de recommenser cette 3ème FIV et d'avoir plus de chance d'avoir des embryons et donc d'être enceinte.

Bien sur nous n'allons pas bien enfin surtout moi je suis au bout du bout du rouleau.
Je n'ose même pas penser que dans le pire des cas, il va falloir encore patienter 3 longs mois et sans garantie de résultat.
Et je vais recommencer à faire semblant de vivre et à regarder défiler ma vie en comptant les jours ...

jeudi 7 juin 2007

L'attente ...

Il est 10h00, mon portable sonne annoncant un texto ! C'est Cécile, une amie de PMA, elle est soit disant dans le coin et veut que je lui paye un café.
En fait Cécile est venue accompagnée d'un petit cadeau (délicate attention) et d'une autre Cécile qui attend ses règles pour commencer son protocole Fiv. Mais nous parlons d'autres choses, elles me font rire et je comprends vite qu'elles sont venues me faire passer un petit moment, et je suis touchée ...

Midi mon homme rentre manger, j'ai la chouine, je saignotte un peu, j'ai peur, je tel au cabinet. On me rassure c'est normal, ca ponction s'est mal passée il faut cicatriser, j'en profite pour demander des nouvelles de nos 4 mélages de nous ...
Pas de réponse, le premier jour, le labo les laisse faire, les manipuler ne ferait que les déranger. On me dit qu'il faut patienter, mais je ne peux plus !

A 13h je décide de faire une sieste le temps passera plus vite, très vite je m'endors jusqu'à 15h00. Ca m'a fait du bien, je me sens mieux ...

Mon amie Magali vient me faire un coucou, ca me touche aussi énormément. Elle se marie samedi, j'imagine qu'elle a plein de choses à faire mais prend une heure pour rester avec moi. Nous parlons de son mariage, ca me change les idées, l'après midi passe ...

A 17h, une voiture ralentie, je sais que c'est Maman, qu'elle doit être inquiète, je la connais trop ... elle va rester jusqu'à 18h45, elle sait que Denis arrive vers 19h00, l'air de rien elle fait le lien. Nous discutons, elle me ramasse mon linge, m'étend la lessive suivante, elle prend soin de moi, ca fait du bien.
Mais cet après midi je me sens mieux, la sieste m'a fait du bien, je ne saigne presque plus, je sais que le plus dur reste à venir, mais j'ai confiance.

Je pense à vous petits mélanges de nous, j'espère que vous vous développez bien au labo. Vous êtes composés de mes follicules les plus résistants et des spermatozoides les plus mobiles, alors nous espérons que vous allez être costaud et devenir de beaux embryons de plusieurs cellules.
Si vous êtes bien forts on se rencontre demain à midi alors s'il vous plait batez vous mes anges on a tellement besoin de vous et même si on est loin de vous, à chanque instant on pense très fort à vous, on vous aime déjà tant ...

mercredi 6 juin 2007

La ponction

Il est 8h nous arrivons à la clinique, il pleut et il fait froid, nous sommes pourtant le 6 juin.
Nous passons au service des admissions pour les derniers papiers puis au service ambulatoire.
Je suis contente, la chambre n'a que 2 lits ça va être plus calme, plus intime (nous avons été 4 par chambres lors de mes dernières ponctions)

Il est 8h20, je me prépare, enfile leur chemise 'cul à l'air', colle les étiquettes sur ma poitrine et sur mon lit ... la pré médicamentation arrive, toujours aussi amer, berk. J'ai grugé l'infirmière, j'ai gardé mes lentilles de contact. Comme une gamine je suis fière de moi, je vais enfin tout pouvoir voir, YOUPI!!!

Mon homme est là, il me tient la main, je m'endors. Et oui je suis ajeun depuis la veille midi, le calmant me fait un effet boeuf !!!
8h45, le brancardier vient nous chercher, nous partons pour le bloc, mon homme suit, on lui remet la mallette, notre boite à trésors ...

On m'installe sur la table, je mets mes jambes dans leurs attèles, on m'attache.
On prend ma tension, me place les électrodes, le capteur, la charlotte ... mon habit de lumière !!!
L'anesthésiste arrive, je vois ne vois que ces yeux. Je lui demande d'aller doucement car la dernière fois, j'ai eu un hématome du poignet à la pointe des doigts.
Il me répond sèchement qu'il connaît son métier, qu'il a fait 5 ans d'étude et que placer des cathéters ce n'est pas le plus difficile. Il me fait mal et je me mets à pleurer.
Une gentille infirmière me caresse les cheveux, essuie mes larmes, me console et me dit que c'est un goujat, de ne pas l'écouter, qu'il est toujours comme ça ...
Elle me dit que je suis bien courageuse, qu'elle sait que c'est ma troisième et qu'elle se souvient de moi à la première FIV avec la ponction en simultanée de mon homme. Sa douceur me fait du bien, mais je craque et pleure à chaudes larmes.
Ma gynéco arrive, elle me sourit et me rassure aussi.
Le goujat revient il me place le masque à oxygène et me dit que le boucher bac -5 va mettre le produit dans mon escalope, je murmure connard dans le masque et je m'endors sur ces paroles ...

Je m'éveille en sursaut en salle de réveil, j'ai chaud, j'ai encore ce foutu masque, je me redresse, enfin je peux voir comment c'est. Je suis contente, je vois tout, les machines, les autres malades, les infirmières au café, il est 10h40 ...
L'une d'elles s'approche de moi, me rallonge et prend ma tension, elle est trop basse, on me remet l'oxygène.
15 minutes plus tard, re tension, re poul, ça va mieux, je vais remonter dans ma chambre.
Le gentil brancardier de ce matin, me ramène dans ma chambre, le lit à coté de moi est vide, chouette on est seuls !

11h30, la secrétaire du gygy vient m'apporter mon arrêt de travail, des papiers divers et m'annonce la mauvaise nouvelle : la ponction ne s'est pas super bien passée car bcp trop de liquide du à l'hyperstimulatoin. Mon ovaire droit à fait de la résistance et j'ai des follicules qui ont été endommangés.
Donc sur la 20 aine que j'avais seulement 9 sont 'praticables' il y avait aussi bcp de follicule vide enfin composés uniquement de ce satané liquide.

C'est la cata, je m'énerve, je suis si triste ...

Une infirmière arrive avec la perf et me dit que c'est parti pour 2 heures. Ohhhh non et moi qui pensait sortir vers 13h00.
Tant pis, elle nous mets la TV et je patiente.
A 13h00, le plateau repas arrive, toujours la salade chimique composée et je ne peux toujours pas l'avaler. Je mange seulement le pain, le yaourt et la compote.

Mon homme me fait des gratouillis dans les cheveux, je m'endors une heure.
14h30 la perf est fini, je sonne, vite vite qu'on m'enlève ce truc et que je trentre chez moi, j'ai envie d'une douche, de mon canapé.
L'infirmière arrive avec 2 seringues et une nouvelle poche, je la regarde horrifiée, elle me fait les 2 piqures antibio et une nouvelle poche et c'est reparti pour 2 heures ... Je continue mes allers retours aux toilettes avec ma potence.

Je suis épuisée, mon amie Magali m'appelle et je craque au tel. Mais ou sont mes follicules? J'ai peur, je doute, je pense au trafic d'ovocytes, pourquoi nous, j'ai l'impression d'avoir fait tout ca pour rien.
Je me sens seule, abandonnée, fatiguée et ma gygy qui ne travaille pas le mercredi aprèm. Je pleure tout ce que je peux, les infirmières viennent me voir, me redonne un calmant (et une piqure de plus). Le temps ne passe pas, la poche ne se vide pas.
J'en ai marre !!!!

Il est 17h30, je suis désepérée, je pleure comme une madeleine, j'ai les yeux tout gonflés, je regrette d'avoir encore mes lentilles, j'ai mal à la tête. Je ne tiens plus, j'ai le numéro de portable de ma gygy, je décide de l'appeler.
Sa voix est chaleureuse, elle est au courant de tout, elle a eu le labo. Elle me rassure, me dit qu'il faut garder espoir, que sur les 9 praticables, 4 ont été micro-injectés avec des zozos bien vifs, que ca peut faire 4 embryons.
Que les follicules vides ca arrive souvent surtout en hyperstim, elle prend le temps de me rassuer alors que j'entends ses enfants qui crient au loin, elle les gronde. Elle me fait rire en me disant que bientôt se sera mon tour et que moi aussi ma maison sera sans dessus dessous...
Lui parler me fait du bien, nous restons + de 15 minutes ensemble, elle me dit que je peux la rappeler si j'ai besoin et que malheureusement pour l'instant il faut patienter. Elle me promet de me rappeler si elle a d'autres nouvelles.

Je me sens mieux, lui parler m'a fait du bien, je reprends espoir, je sèche mes larmes ... la poche est presque finie, j'espère pouvoir sortir.
Encore toute une batterie de tests, il est 19h00 passé, on m'enlève ce maudis cathéter, ma main devient bleu, le gougat malgré ces années d'étude n'a pas su me piquer correctement!
Mais je m'en fou, je vais renter à la maison, une bonne douche et une bonne nuit vont me faire du bien. Je sais que la journée de demain va être longue, puis la nuit jusqu'aux nouvelles de vendredi matin ...

lundi 4 juin 2007

Déclenchement

La piqure de déclenchement de l'ovulation se fait par une infirmière car en intra musculaire.

Le jour et l'heure sont impératifs car l'ovulation se fait 36 heures après et doit donc correspondre avec l'ordre de passage au bloc opératoire.
Donc pour moi, déclenchement à 20h30 précise le 4 juin, pour une ponction vers 9h00 le 6 juin.



Deuxième écho :

7h45 c'est reparti pour le labo ...
8h20, je tends mon deuxième bras, le premier est encore bleu de vendredi, j'ai à nouveau prévu un haut à manches longues aujourd'hui alors qu'il fait 30°C
J'en ai marre d'attendre

12h00, je sors vite du boulot pour aller faire mon écho
Toujours une bonne vingtaine de follicules
Je déclenche l'ovulation ce soir à 20h30, donc ponction mercredi 6 juin vers 9h00

Progestérone 1.5
Estrogène : 6055 et oui c'est énorme
Epaisseur muqueuse 10.5 mm

La mauvaise nouvelle : début d'hyperstimulation légère !
Pas sur que je sorte mercredi soir de l'hosto, il va très certainement falloir me faire des perfs pour essayer de stopper cette hyperstimulation.
On aura plus de nouvelles une fois la ponction faite. Mon ventre est maintenant énorme, j'ai eu du mal à le cacher au boulot toute la journée.

J'ai pleins de sentiments mélangés en moi, à la fois je suis contente du nombre de follicules, mais je suis inquiète et si fatiguée que j'ai la chouine ...
J'espère que ca ira mieux après le déclenchement !

Première écho :

Vendredi matin, j'ai fais ma première prise de sang, c'est ce que j'aime le moins dans la stimulation, cette succession de jours ou dès le réveil, il faut aller au labo, se faire piquer puis attendre toute une journée pour avoir les résultats.
Et bien sur il faut cacher les bleus, planquer les pansements, ruser sur les horaires.
Oui vraiment je déteste cette partie !

A midi je file à l'écho, très expéditive, comme toujours.
Mais bonne nouvelle : 21 follicules mon record !!!!
Progestérone : 0.9
Estrogène : 1005
LH 10.2
Epaisseur muqueuse 10 mm

La stimulation continue donc pdt encore 3 jours avec un nouveau dosage à 187.5

dimanche 3 juin 2007

Piqures (la suite)

Je languis ma prochaine écho !!

J'ai le ventre lourd, enflé, gonflé.
J'ai toujours envie de faire pipi et qd j'y vais, je fais que quelques gouttes.
Mes vêtements me serrent alors que j'étais à l'aise il y a encore quelques jours

- les 9ème et 10 ème dans la voiture encore en allant au resto et en rentrant de we

- la 8ème faite à la maison, au calme, ca fait du bien ;o)

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Merci de votre visite et à bientôt ...
Les mofs